
Vous êtes sur le point de vendre votre véhicule à un particulier ? Automoli vous conseille vivement de vérifier son historique avant de le mettre sur un site de seconde main. En effet, votre voiture pourrait déceler des vices que vous ne soupçonnez même pas. Cela pourrait donc vous mettre en cause auprès d’un futur acquéreur consciencieux et vous pourriez avoir des ennuis.
Des irrégularités sur de nombreuses voitures
Si vous pensiez tout connaître de votre véhicule, détrompez-vous : il y a de fortes chances pour que le vendeur auprès duquel vous l’avez achetée vous ait caché, intentionnellement ou non, des détails peu reluisants de son passé. Selon une étude de la DGCCRF, près de la moitié du marché du véhicule d’occasion présentait des irrégularités en 2015.
Des statistiques qui ne se sont pas améliorées avec le temps. En 2018, ce taux a encore grimpé jusqu’à atteindre les 63 %. Autrement dit, près de deux voitures d’occasion sur trois présentent des vices cachés en tout genre, dissimulant l’état réel du véhicule :
- Les dégâts subis par le véhicule lors d’accidents et la valeur des dommages ;
- L’historique des accidents, des chocs et des réparations ;
- Le pays où le véhicule a été immatriculé pour la première fois ;
- La situation administrative de la voiture (si elle a fait l’objet d’un vol, figure sur la liste de véhicules recherchés ou si elle est dispose d’un certificat de non gage, par exemple) ;
- Les problèmes rencontrés par le véhicule et potentielles défaillances techniques ;
- Les ventes ainsi que les dates et lieux des transactions ;
- La liste et l’identité des différents propriétaires ;
- L’utilité du véhicule : s’il a été utilisé par un particulier, comme voiture de société ou comme taxi, par exemple ;
- Le kilométrage enregistré du véhicule ;
- La liste complète des équipements de la voiture et ses détails techniques ;
- L’évaluation de sécurité du véhicule et les résultats du crash test.
Evitez de mettre à la vente un véhicule dangereux
Aujourd’hui encore, de nombreux particuliers se retrouvent bernés et achètent un véhicule défectueux, voire non autorisé à la vente. Cela a pu être votre cas sans que vous le sachiez. La voiture a par exemple pu être déclassée par le passé et demeurera alors considérablement fragilisée et potentiellement dangereuse sur la route.
De même, la voiture peut avoir été inondée et remise à la vente par des précédents propriétaires, sans dévoiler cette information. Ne laissez rien au hasard : une voiture déclassée ou inondée pourra être sujette à des problèmes mécaniques et électroniques, et ce bien après que la vente aura été actée.
Evitez donc de refiler à quelqu’un d’autre une voiture au passé obscur, voire dangereuse pour autrui, en vérifiant au préalable le rapport d’ historique du véhicule sur Automoli. Il s’agit du seul moyen presque infaillible pour vous prémunir contre des incidents et défectuosités non déclarés.
Gagnez plus de visibilité auprès des acquéreurs
Au-delà d’éviter que l’on vous accuse d’arnaque ou de manipulation à tort, en partageant l’historique du véhicule, vous gagnez la confiance des potentiels acheteurs en faisant preuve de transparence. Une façon d’augmenter la demande, voire de faire monter les enchères si votre véhicule dispose d’un “casier judiciaire” relativement vierge : peu d’accidents et de dégâts subis, un équipement bien conservé, un kilométrage correct, etc.
Vous pouvez en outre argumenter et justifier un prix de vente plutôt élevé si votre véhicule est encore en très bon état, en insistant qu’il s’agit bien là de son état réel. Si un futur acquéreur essaye de négocier le prix à la baisse, rappelez-lui qu’il n’aura pas de mauvaise surprise avec ce véhicule, au contraire de beaucoup d’autres sur le marché de l’occasion ! Il ne vous reste plus qu’à mettre vos talents cachés de commercial en pratique.